Allo, saint Pierre ? Le retour…

Force est de constater que la ligne sœur Emmanuelle – saint Pierre est en piteux état : samedi et dimanche, magnifique soleil ; lundi 17h, répétition, déluge.
Décidément, il y a des connexions à revoir…
Nous avons été obligés de nous rabattre vers la salle de sport de l'établissement. Bonne répétition tout de même, mais rien ne vaut le vrai terrain.

Quelques images...

Allo, saint Pierre ?

Cela fait quelques jours que sœur Emmanuelle, supérieure de la petite communauté de religieuses (6) présente sur le site, 82 ans, le pied alerte et de toutes les batailles, nous fait les gros yeux… En effet, lors de la dernière répétition elle avait pris froid et depuis elle est victime d'un gros rhume.
Mais enfin, ma sœur, il est de notoriété à Saint-André que vous avez une ligne directe avec saint Pierre ! Alors, qu'attendez-vous pour décrocher le téléphone et qu'enfin nous puissions profiter d'un ciel plus clément ? Si vous pouviez intercéder en notre faveur pour que la douceur de ces derniers jours se prolonge jusqu'à demain, date de notre prochaine grande répétition extérieure, nous vous en serions reconnaissant.

Malheureusement, le baromètre entame une descente…

1ère répétition extérieure

Jeudi dernier, en fin d'après-midi vers 17h, a eu lieu la première répétition en extérieur.

À cette occasion avait été convoqués l'ensemble des acteurs, ou à défaut, pour les groupes de figurants, quelques représentants. Soit au total environ un peu plus d'une quarantaine de personnes.
Les différents éléments de décors encore à venir furent symbolisés par des blocs de tables et de bancs.
On ne peut pas dire que ce fut sous un beau soleil et une température clémente. Loin de là, gros pulls, anoraks et bonnets furent de mise, mais le moral y était.
Cette répétition avait été définie comme une répétition de placement. Il s'agissait d'attribuer à chaque groupe les repères d'entrée et de sortie de scène, les mots clés relatifs au déclenchement de leurs actions ainsi que le couloir de leurs déplacements. Pour plus de la moitié des acteurs ce fut leur première réelle prise de contact avec le spectacle.
Nous avons ainsi passé deux bonnes heures à positionner, reprendre, corriger, voire modifier complètement les différents mouvements de scène. La patience et la résistance à la froidure furent mises à rude épreuve, mais chacun tint bon. Coup de chapeau à tous !
Nous avons pu repérer les parties fragiles du spectacle, les durées des grands déplacements et des diverses actions de masse, tout comme les endroits les plus judicieux pour positionner les entrées des figurants et autres rôles assimilés.
En conclusion, une répétition fructueuse. Nous avons maintenant tous les éléments pour fractionner les répétitions à venir et mener à bien notre entreprise.
Dernier détail, au moment de nous quitter, les nuages, qui jusqu'à présent s'étaient contentés d'une polie retenue, se sont mis à déverser tout leur saoul… Nous l’avons échappé belle !


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Décors, acte 2

La deuxième semaine de fabrication des décors vient de s'achever. Au menu, la mise en place de la structure de la mine des nains (elle sera recouverte d'un filet de camouflage lui-même recouvert d'éléments naturels), la mise sous lasure de la partie arrière du château, la mise sous tapisserie et sous lasure des murs de fond du bureau de Grimm ainsi que la réalisation du cadre du miroir ou plutôt des miroirs : en effet, dans notre mise en scène, le miroir est constitué de deux faces : l'une présente dans le monde réel (bureau de Grimm) et l'autre visible dans le monde imaginaire, le premier servant en quelque sorte d’entrée, le second de sortie. La face côté monde réel s'éclairera à des moments donnés d'une lumière étrange, tandis que celle côté monde imaginaire sera animée par un visage.
Comment animerons-nous le miroir tout en donnant aux personnages la possibilité de le traverser ? Nous vous l'expliquerons dans un prochain article consacré aux effets spéciaux.

Ci-contre, une photo montrant les détails de la confection du cadre du miroir. Après séchage du papier mâché il restera encore à le dorer. Vu la météo peu clémente qui a desservi cette semaine, la réalisation du mat de cocagne et de la fontaine a été reportée à une date ultérieure.

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Côté Lumière

Le spectacle demandera des moyens techniques conséquents.
La première estimation fait état de :
• 135 projecteurs
• 18 pieds pour projecteurs
• 3 portiques de projecteurs d'une portée minimale de 7,50m
• 1,5 km de câbles électriques
• 3 racks de puissance
• 3 échafaudages
• 3 vidéoprojecteurs
• 2 projecteurs de poursuite
• 2 projecteurs de découpe

Nous devrons trouver suffisamment d’échafaudages pour assurer la meilleure mise en place des projecteurs pour un rendu de qualité.
L’espace naturel retenu pour le spectacle présente une aire de jeu intéressante, mais les obstacles, tels que les arbres avec lesquels il faudra compter, deviennent un casse-tête en matière d’éclairage…
L’idée retenue aujourd’hui consiste à intégrer ces échafaudages dans l’espace scénique naturel. Néanmoins, nous serons tout de même amenés à installer une quarantaine de projecteurs en façade et il faudra rivaliser d'ingéniosité pour placer les poutrelles de portique dans les arbres, à une hauteur suffisante afin de ne pas gêner la visibilité des spectateurs placés dans les derniers rangs des tribunes.
Nous avons encore quelques pistes d’éventuels fournisseurs de gros matériel à explorer.
Dans les prochains temps, la réflexion devra questionner plus précisément les diverses techniques d'éclairage à mettre en œuvre. Afin de mettre toutes les chances de notre côté, les trois collègues de la technique lumière, Jean-Marie, Chaffai et Benoît, iront se former la semaine prochaine à l'Agence Culturelle d'Alsace, organisme qui nous fourni l'ensemble du matériel son et lumière.

Sauwetter*

Ce coup-ci, ça y est, quelques nuages s'amoncellent sur la planète du Miroir et de la Lanterne…
Au niveau de la scène, le dessus du monticule naturel aurait besoin d’être stabilisé à l’aide de gravier, mais la persistance du mauvais temps empêche tous camions de pénétrer sur le terrain fragilisé par la pluie.
Bref, le sauwetter au sens propre ! Hélas, au sens figuré également, quelques cumulus sont à signaler.

En effet, deux acteurs quittent le navire -décidément on est dans la flotte- . L'un pour des raisons de santé, l'autre pour manque de disponibilité. Cela concerne les rôles de l'Homme Horloge et de celui de l'Instituteur.
Au cours des mois précédent des situations analogues se sont déjà présentées, c'est chose normale dans un projet regroupant autant de personnes.
Au fur et à mesure nous puisions dans notre vivier d'acteurs, mais à force d'y puiser nous l'avons épuisé. Et là, maintenant, Madame la marquise, cela ne va plus très bien…
Ce ne sont pas des rôles compliqués, ou de premier plan, même que les interventions sont relativement courtes, mais se sont des personnages clés au niveau de certains enchaînements et il est difficile de s'en passer sans modifier le scénario de manière conséquente.
Bref, toujours est-il que les résidants capables d'endosser ces rôles sont déjà occupés ailleurs, les collègues aussi. Et, en ce qui concerne les bénévoles encore disponibles, moins familiarisés avec la prestation scéniques, ils expriment tous leur préférence pour des rôles d’aide à la technique, aux coulisses et autres postes indispensables.
Alors si cela vous tente…

* Sale temps en dialecte Alsacien

Implantation

Le spectacle se déroulera dans le parc de l'Institut dans un espace d'une surface d'environ 65m x 45m.
L'endroit offre un décor naturel idéal : pré, monticule, muret, bosquet, une magnifique allée bordée de tilleuls, ainsi que des grands acacias et quelques conifères.
Au niveau mise en scène, en plus de nuit, c'est parfait. Côté éclairage c'est une autre histoire…
Pour vous faire une idée voici un plan d'implantation incluant les éléments de décor.
Ici quelques photos, elles seront actualisées quand Monsieur Printemps aura accroché les feuilles aux arbres.

Histoire de blog

Bien que ce blog ait été créé à la mi-mars 2008, il n'a été publié qu'à la fin du mois.
Au bout d'une semaine, l'on peut constater qu'il y a eu plus d'une centaine de passages. Ce n'est pas si mal pour un début.
En fait, sa raison d'être consiste à promouvoir le projet dans notre environnement immédiat, publicité oblige, et d'offrir une information plus dynamique, plus vivante à tous ceux qui gravitent autour de l'Institut : parents, amis, bénévoles…
Mais l'idée est aussi de partager ce même projet avec un cercle plus grand, pour le plaisir de l'échange et de la valorisation de l'engagement de tous ceux qui ont voulu se donner la peine d'y participer.
Il s'agit également d'apporter des informations complémentaires aux personnes intéressées suite aux articles dans les journaux locaux, à la distribution d'affiches etc.
D'autre part, ce blog permettra, à tous ceux que nous avons sollicités pour un soutien financier, de pouvoir se sentir plus près du projet, d'avoir la possibilité d'en approcher l'esprit et de ne pas se retrouver reléguer platement à la place du simple bailleur de fond.
Aussi, nous allons essayer de rapporter dans ces pages, notre avancée au fil des semaines, notre cheminement au quotidien : nos difficultés, nos joies et nos doutes. Mais avant tout, nous allons tenter de vous faire partager notre enthousiasme !
Mais vous, à votre tour, ne soyez pas avare de vos commentaires…