Pari réussi !

Avant...
Les gens de la technique s'activent toute la journée . Dès 20h, les acteurs affluent vers leurs loges. Ils sont souriants et énergiques. Nous pouvons parfois apercevoir sur leur visage un léger trac qui les amènera petit à petit vers cette essentielle concentration.
Tout est mis en oeuvre pour que cette première, notre première soit une réussite. Tant de personnes, d'énergie, de travail, de temps, de moyens ont été mobilisé pour que ce moment soit gravé dans l'histoire de l'établissement.
Après...

Gradins pleins à craquer, public enthousiaste, acteurs au meilleur de leur forme et une critique qui ne tarit pas d'éloges.
L'objectif est atteint.
Il s'agissait d'essayer de modifier le regard condescendant qui est généralement porté sur le handicap. Il s'agissait de valoriser la personne en difficulté en mettant en exergue ses richesses et ses potentialités. Il s'agissait, dans le cadre d'un souci d'authenticité et de vérité, d'acquérir la reconnaissance au travers d'une création artistique théâtrale de qualité.

Voilà chose faite.

Le spectacle en image…

On y est...

Dernière répétition avec les acteurs principaux hier soir, dernier filage lumière et son cette nuit, dernières petites retouches dans la journée d'aujourd'hui. Ambiance super, tout le monde s'active et tout le monde est sur les rotules, les acteurs ont le trac, il fait beau, il fait chaud…
Donc tout est bien dans le meilleur des mondes.

On est prêt et on vous attend nombreux, bon divertissement !

Un petit avant goût pour vous servir…

Compte à rebours

L'échéance approche et les répétitions s'enchaînent. La machine commence à être huiler même si elle n'est pas toujours à l'abri de quelques gouttes d'eau (!)
Encore quelques petits retards par ici, quelques corrections par là… Rien de bien grave. La finalisation des bandes voix et musicale apporte la fluidité et confirme les repères.
On peut maintenant évaluer le résultat de 18 mois de travail. L'arbre est et prêt à donner ses fruits.
En ce qui concerne la générale qui s'est déroulée mardi soir, beaucoup d'émotion pour la cinquantaine de personnes qui se sont déplacées. Toujours le même problème : les gens s'attendent à un spectacle de kermesse et sont surpris de voir que le niveau et la qualité sont du même ordre que les autres productions qui sont proposées dans la région.
Les acteurs sont au top, par contre du côté technique il reste encore du travail au niveau des réglages mais cela est entrain de se résoudre. Le dernier filage se fera cette nuit.

Stress, là tu nous tiens…

Petit tour en coulisse...

Ravalement de façade

Avant d'aller prendre place, le château a pris des couleurs. Le voilà maintenant fin prêt à poser ses murs dans la grande allée et attendre ses locataires.
Il semble que la princesse et le prince charmant ne se feront pas attendre, on les a surpris l'autre jour à essayer leur costume.Une question cependant : la rumeur rapporte que le château serait d'origine écossaise… Abriterait-il aussi un fantôme ?

Par ici la peinture...

Première loges

Les réservations vont bon train…
Mais il y en a, qui ne manque pas de culot.

C'est le cas d'un couple de rouge queue, qui sans crier gare, a décidé ce matin, de squatter un projecteur d'avant scène.
Nous avons du faire appel à nos ornithologues maison pour faire comprendre à ces mal élevés, que leur manière de faire est inacceptable.

Non mais !

Soirée disco à l'écurie

Au cours de certaines scènes nous allons employer âne, poney et chevaux.
À Saint André, ces animaux font partie de notre quotidien et il n'était pas envisageable de nous lancer dans un spectacle de grande envergure sans leur concours. Cela d'autant plus que ceux-ci sont parfaitement rodés à être entourés par de nombreuses personnes bruyantes et remuantes.
Toutefois, Jean Sébastien, le responsable de l'équitation, a décidé, par mesure de précaution face aux éclairages puissants et à une musique forte, d'introduire un entrainement particulièrement original.

En effet, voilà que dans l'écurie on peut désormais goûter à la musique de la bande son et apprécier quelques effets lumière.

À ce rythme, il est certain qu'un de ces jours, notre âne, qui est loin de porter un bonnet du même nom, invitera son ami le poney à nous faire une démonstration de hip hop !

Shake Rattle And Roll...

La voie des voix

C'est décidé, les discussions sont closes, les voix seront enregistrées sur une seule voie, c'est à dire en mono.
Ces derniers temps nous procédons à la réalisation des bandes son et en particulier à l'enregistrement des voix. En effet, lors du spectacle, afin de garantir une compréhension optimale des dialogues ceux-ci seront rendus à partir d'une bande son spécifique, en-dehors de la bande musicale.
Répétition, essai, prise de son et reprise et re-reprise… Pas mal de travail en somme. Une des grandes difficultés réside à trouver des plages de disponibilité suffisamment conséquentes et communes aux différents interprètes.
En ce qui concerne la partie musicale, là aussi, il y a fort à faire entre le choix, le repiquage, l'ajout des effets au synthé et le mixage.
Pour les différents montages, ce n'est pas rare de s'y coller après 21h, le coca est parfois tari et les soirées ne finissent pas de ne pas finir…
Mais aussi, par moment, quelles parties de franches rigolades !

Des voix à voir...

Il était un jardin

Au cours du spectacle, dans les deux scènes réservées à la lecture en filigrane de la constitution de l'Institut par la Congrégation de Sœurs de la Croix jusqu'au relais pris par l'Association Adèle de Glaubitz, nous laissons la part belle aux scènes agricoles, aux travaux des champs et du jardin. En fait, des scènes tirées du quotidien de l'époque où l'Institut vivait en quasi autarcie grâce à sa ferme.
Afin de rendre ces tableaux avec réalisme et faciliter l'authenticité des gestes des acteurs nous avons retourné la terre sur une partie de l'espace scénique et ensemencé un jardin.
Ils sont fous, mais si déjà, pourquoi pas ? Disait l'autre jour l'un des directeurs du site.

Plantez des capucines…

Vous désirez visiter notre jardin ? Eh bien, cliquez ici !

Houda et Aurélie

Nous avons proposé à la classe de BTS Assistante de Direction du Lycée Saint André de Colmar un projet de stage pratique basé sur le volet "communication et administratif" du Son et Lumière.
Aurélie et Houda ont bien voulu se lancer dans l'aventure avec la bénédiction de leur professeur de référence.
Arrivées à l'Institut depuis maintenant plus de 15 jours, ayant du dynamisme à revendre, elles chauffent les lignes téléphoniques, bloquent les photocopieuses, font rendre à Google jusqu'au dernier de ses secrets, sonnent et carillonnent aux portes des médias, inondent les environs de flayers et d'affiches, dénichent toujours et encore un endroit ou déposer quelques publicités…

Chapeau les stagiaires !

Je crée, tu t'exprimes, nous réalisons

L'armée de Merlin a besoin de boucliers, les pieds des Daltons de boulets, le monde imaginaire de mégas sucettes et de gros bonbons, les malfaisants de projectiles, le mat de cocagne de jambon et autres saucisses, le Père Noël de paquets cadeaux etc.
Mais où trouver tout cela ?
Eh bien, il suffit de passer commande à l'Atelier Expression* de l'IMpro 2 où une super équipe motivée à bloc, scie, colle, ponce, peint, découpe, assemble, projette et invente le matériel souhaité.
Bravo, et merci à tous !

Les artistes au travail...

*Les jeunes adultes qui composent l'IMpro 2, fréquentent l'Atelier Expression à raison de 3 heures par semaine.

Aménagement de la scène

L'autre jour, à la première heure, les camions sont venus emportant pelleteuse, bulldozer et dameuse. D'autre ont apporté du gravier. Et voici que, toute la journée, je te creuse, je pousse, je dessouche, j'aplanis, le soleil était en admiration…
Le soir venu, la partie haute de notre espace scénique était en place, superbe ! Il ne reste plus qu'a fignoler quelques détails comme égaliser les bords et finaliser les découpes des entrées de scène.Voilà un aménagement du parc qui au delà du Son et Lumière profitera à l'Institut pendant des décennies. Podium naturel, ombragé côté scène comme du côté spectateurs, parfaitement intégré à l'ensemble et équipé des fosses pour les arrivées électriques, il sera le lieu d'excellence pour les futures manifestations en extérieur.

Quelques images...

Piou ! piou !

Ici, quelques lignes qui n'ont rien à voir avec le spectacle son et lumière. Juste quelques mots pour vous inviter à glisser un regard discret par une certaine fenêtre entr'ouverte...
Aux abords du clocher, dans un bac à fleur oublié, Madame et Monsieur Rapace décidèrent d'établir ménage. Pâques fit don des œufs et Madame s'empressa d'en prendre soin. Elle réussit si bien que maintenant Monsieur s'épuise à ravitailler la progéniture.
Faucon, buse ou épervier, la question reste ouverte. Un spécialiste pourra peut-être nous répondre ?

Pour admirer la nichée, c'est par ici…

Fête annuelle

Dimanche prochain , le 1er juin, l'Association des Parents et Amis de l'Institut Saint André organise la traditionnelle Fête Annuelle.

Elle se déclinera cette année sur le thème d'un carnaval d'été.
Comme d'habitude, les bénéfices de cette fête seront investis dans différents projets et actions au profit des résidants de l'Institut.
Parmi les différents stands proposés, il y en aura un consacré au Son et Lumière. Nous vous y accueillerons avec plaisir.

Horaires d'ouverture : de 10h30 à 18h.

Parlons finance

Certains d'entre vous doivent se dire mais tout cela a un coût, les décors, les tribunes, la pub etc. Comment vont-ils financer tout cela ?
Le montage financier repose évidemment sur les entrées, mais pas seulement…

Nous avons entrepris des démarches auprès de nos fournisseurs, interpellé divers organismes culturels et sollicité des subventions auprès des collectivités territoriales.
Au jour d'aujourd'hui, nous sommes assurés du soutien du Conseil Régional, du Conseil Général, de la Commune de Cernay, de l'Agence Culturelle d'Alsace, de l'Association des Parents et Amis de l'Institut Saint André, ainsi que de l'Association Adèle de Glaubitz.
D'autre part, des fournisseurs commencent à nous répondre positivement et rappelons aussi le don de 402 bouteilles de crémant d'Alsace, opération qui avait fait le sujet d'un article précédent.

Nous pouvons donc envisager cette manifestation avec une certaine sérénité avec toutefois une incontournable soumission au bon vouloir de la météo.

Singin' in the Rain…

Comme de coutume, pour notre répétition de samedi, nous avons été gâtés par la météo...
Les arbres, l'herbe, les fleurs, bref toute la végétation reconnaissante envers tant de clémence a entonné en cœur le célèbre refrain du film culte de Stanley Donen.
Manquait plus que Gene Kelly pour donner la réplique !

Quelques images sous parapluie…

Tonnerre de Brest !

Mille sabords, zut de flute et pets de Shrek !
Vandales de nuages qui déversent toutes leurs averses sur la répet forcée au maillot de bain, chassée de son terrain et livrée à son sort dans la salle de sport…

Et que dire des prévisions qui s'entêtent à nous prédire, pour la répétition du samedi à venir, une météo bien pire.

Un petit plus

En attendant de nous rendre visite, vous pouvez découvrir l'Institut Saint André en cliquant sur les liens" panoramique" et "diaporama" ; dans la colonne de droite, au bas de la rubrique "Qui sommes nous ?".
Bonne promenade.

Boire un petit coup,

Le Syndicat des Producteurs de Crémant d'Alsace vient de nous faire don de 402 bouteilles de crémant.

Oh, attention, stop ! Arrêtez vos sourires en coin, abandonnez vos hochements de tête, laissez-là vos commentaires. Ces bouteilles ne vont pas servir à ce que vous cherchez à insinuer… Non, non, point de libations, de baptême de scène ou de mise en condition euphorique pour vaincre le trac le jour J, etc.
Vendues à 6 euros chacune, elles serviront à financer le spectacle.
Alors, si le cœur vous en dit contactez-nous. Ou encore, venez boire un petit coup, chez nous, le dimanche 1er juin à l'occasion de notre fête annuelle.
Un dernier petit mot : il s'agit de 302 bouteilles de crémant blanc et de 72 bouteilles de crémant rosé. G'sundheit* !

*À votre santé en dialecte alsacien.

Soleil, soleil,

Nos propos de ces derniers jours ont-ils eu des échos ? Sont-ils parvenus jusqu'à quelques oreilles célestes ? Ou bien ont-ils été lus par des yeux non moins bénis ? Le débat reste ouvert.

Toujours est-il que nous avons enfin pu répéter sur le terrain sous le regard d'un soleil attentif et assidu. Il est évident que sous de tels auspices, les acteurs furent au meilleur de leur forme.

Au programme : le Monde Imaginaire, 1 quand tout va bien et 2 quand tout va mal, ainsi que la scène du Procès.

Enchantés, les oiseaux se sont tus. Charmés, les arbres se sont prêtés au jeu. Impressionné, le vent n'osait respirer. Un vrai monde imaginaire, pour de vrai, en somme…

Quelques images...

Et bien, dansez maintenant…

Au cours du spectacle, le club danse intervient dans la scène de l'affrontement des troupes de Merlin et de l'armée des Malfaisants ainsi que dans celle de la course des lanternes.
Mais qu’est-ce au juste que le club danse ?

Il s'agit d'un groupe de jeunes adultes, gars et filles, qui, une fois par semaine, s'adonnent à leur passion favorite.
Les chorégraphies s'élaborent lentement à partir de moult improvisations qui, misent progressivement bout à bout, se structurent au fur et à mesure en un tout cohérent.
Si cette entreprise puise ses racines dans l'abandon à la musique et au rythme, c'est aussi une école d'endurance physique, de discipline, de rigueur, de respect et d'amitié.
Bras en avant, tête droite, pivot à gauche et un, et deux et trois et quatre… Au final, le résultat de ce travail collectif dépend des possibilités, de l'implication et de la persévérance de chacun.
Alors, entrez dans la ronde, à bientôt… Rendez-vous à la fin juin. Et d'ici là, bon tempo à tous !

Quelques images...

Ça va mieux…

Ouf ! Effectivement, là maintenant, ça va beaucoup mieux. Nous avons enfin trouvé des remplaçant aux acteurs qui ont fait défection. Cela concernait les rôles de l'Instituteur, de l'Homme Horloge et du Notaire.
Comme dit dans un article précédent, nous nous attendions à ce genre de problèmes. Néanmoins, ces derniers temps, avec ces trois défections coup sur coup, nous étions engagés dans une sacré impasse. Mais voilà que les choses s'arrangent.

Reste plus qu'à espérer une météo plus propice à nos répétitions en plein air…

Allo, saint Pierre ? Le retour…

Force est de constater que la ligne sœur Emmanuelle – saint Pierre est en piteux état : samedi et dimanche, magnifique soleil ; lundi 17h, répétition, déluge.
Décidément, il y a des connexions à revoir…
Nous avons été obligés de nous rabattre vers la salle de sport de l'établissement. Bonne répétition tout de même, mais rien ne vaut le vrai terrain.

Quelques images...

Allo, saint Pierre ?

Cela fait quelques jours que sœur Emmanuelle, supérieure de la petite communauté de religieuses (6) présente sur le site, 82 ans, le pied alerte et de toutes les batailles, nous fait les gros yeux… En effet, lors de la dernière répétition elle avait pris froid et depuis elle est victime d'un gros rhume.
Mais enfin, ma sœur, il est de notoriété à Saint-André que vous avez une ligne directe avec saint Pierre ! Alors, qu'attendez-vous pour décrocher le téléphone et qu'enfin nous puissions profiter d'un ciel plus clément ? Si vous pouviez intercéder en notre faveur pour que la douceur de ces derniers jours se prolonge jusqu'à demain, date de notre prochaine grande répétition extérieure, nous vous en serions reconnaissant.

Malheureusement, le baromètre entame une descente…

1ère répétition extérieure

Jeudi dernier, en fin d'après-midi vers 17h, a eu lieu la première répétition en extérieur.

À cette occasion avait été convoqués l'ensemble des acteurs, ou à défaut, pour les groupes de figurants, quelques représentants. Soit au total environ un peu plus d'une quarantaine de personnes.
Les différents éléments de décors encore à venir furent symbolisés par des blocs de tables et de bancs.
On ne peut pas dire que ce fut sous un beau soleil et une température clémente. Loin de là, gros pulls, anoraks et bonnets furent de mise, mais le moral y était.
Cette répétition avait été définie comme une répétition de placement. Il s'agissait d'attribuer à chaque groupe les repères d'entrée et de sortie de scène, les mots clés relatifs au déclenchement de leurs actions ainsi que le couloir de leurs déplacements. Pour plus de la moitié des acteurs ce fut leur première réelle prise de contact avec le spectacle.
Nous avons ainsi passé deux bonnes heures à positionner, reprendre, corriger, voire modifier complètement les différents mouvements de scène. La patience et la résistance à la froidure furent mises à rude épreuve, mais chacun tint bon. Coup de chapeau à tous !
Nous avons pu repérer les parties fragiles du spectacle, les durées des grands déplacements et des diverses actions de masse, tout comme les endroits les plus judicieux pour positionner les entrées des figurants et autres rôles assimilés.
En conclusion, une répétition fructueuse. Nous avons maintenant tous les éléments pour fractionner les répétitions à venir et mener à bien notre entreprise.
Dernier détail, au moment de nous quitter, les nuages, qui jusqu'à présent s'étaient contentés d'une polie retenue, se sont mis à déverser tout leur saoul… Nous l’avons échappé belle !


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Décors, acte 2

La deuxième semaine de fabrication des décors vient de s'achever. Au menu, la mise en place de la structure de la mine des nains (elle sera recouverte d'un filet de camouflage lui-même recouvert d'éléments naturels), la mise sous lasure de la partie arrière du château, la mise sous tapisserie et sous lasure des murs de fond du bureau de Grimm ainsi que la réalisation du cadre du miroir ou plutôt des miroirs : en effet, dans notre mise en scène, le miroir est constitué de deux faces : l'une présente dans le monde réel (bureau de Grimm) et l'autre visible dans le monde imaginaire, le premier servant en quelque sorte d’entrée, le second de sortie. La face côté monde réel s'éclairera à des moments donnés d'une lumière étrange, tandis que celle côté monde imaginaire sera animée par un visage.
Comment animerons-nous le miroir tout en donnant aux personnages la possibilité de le traverser ? Nous vous l'expliquerons dans un prochain article consacré aux effets spéciaux.

Ci-contre, une photo montrant les détails de la confection du cadre du miroir. Après séchage du papier mâché il restera encore à le dorer. Vu la météo peu clémente qui a desservi cette semaine, la réalisation du mat de cocagne et de la fontaine a été reportée à une date ultérieure.

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Côté Lumière

Le spectacle demandera des moyens techniques conséquents.
La première estimation fait état de :
• 135 projecteurs
• 18 pieds pour projecteurs
• 3 portiques de projecteurs d'une portée minimale de 7,50m
• 1,5 km de câbles électriques
• 3 racks de puissance
• 3 échafaudages
• 3 vidéoprojecteurs
• 2 projecteurs de poursuite
• 2 projecteurs de découpe

Nous devrons trouver suffisamment d’échafaudages pour assurer la meilleure mise en place des projecteurs pour un rendu de qualité.
L’espace naturel retenu pour le spectacle présente une aire de jeu intéressante, mais les obstacles, tels que les arbres avec lesquels il faudra compter, deviennent un casse-tête en matière d’éclairage…
L’idée retenue aujourd’hui consiste à intégrer ces échafaudages dans l’espace scénique naturel. Néanmoins, nous serons tout de même amenés à installer une quarantaine de projecteurs en façade et il faudra rivaliser d'ingéniosité pour placer les poutrelles de portique dans les arbres, à une hauteur suffisante afin de ne pas gêner la visibilité des spectateurs placés dans les derniers rangs des tribunes.
Nous avons encore quelques pistes d’éventuels fournisseurs de gros matériel à explorer.
Dans les prochains temps, la réflexion devra questionner plus précisément les diverses techniques d'éclairage à mettre en œuvre. Afin de mettre toutes les chances de notre côté, les trois collègues de la technique lumière, Jean-Marie, Chaffai et Benoît, iront se former la semaine prochaine à l'Agence Culturelle d'Alsace, organisme qui nous fourni l'ensemble du matériel son et lumière.

Sauwetter*

Ce coup-ci, ça y est, quelques nuages s'amoncellent sur la planète du Miroir et de la Lanterne…
Au niveau de la scène, le dessus du monticule naturel aurait besoin d’être stabilisé à l’aide de gravier, mais la persistance du mauvais temps empêche tous camions de pénétrer sur le terrain fragilisé par la pluie.
Bref, le sauwetter au sens propre ! Hélas, au sens figuré également, quelques cumulus sont à signaler.

En effet, deux acteurs quittent le navire -décidément on est dans la flotte- . L'un pour des raisons de santé, l'autre pour manque de disponibilité. Cela concerne les rôles de l'Homme Horloge et de celui de l'Instituteur.
Au cours des mois précédent des situations analogues se sont déjà présentées, c'est chose normale dans un projet regroupant autant de personnes.
Au fur et à mesure nous puisions dans notre vivier d'acteurs, mais à force d'y puiser nous l'avons épuisé. Et là, maintenant, Madame la marquise, cela ne va plus très bien…
Ce ne sont pas des rôles compliqués, ou de premier plan, même que les interventions sont relativement courtes, mais se sont des personnages clés au niveau de certains enchaînements et il est difficile de s'en passer sans modifier le scénario de manière conséquente.
Bref, toujours est-il que les résidants capables d'endosser ces rôles sont déjà occupés ailleurs, les collègues aussi. Et, en ce qui concerne les bénévoles encore disponibles, moins familiarisés avec la prestation scéniques, ils expriment tous leur préférence pour des rôles d’aide à la technique, aux coulisses et autres postes indispensables.
Alors si cela vous tente…

* Sale temps en dialecte Alsacien

Implantation

Le spectacle se déroulera dans le parc de l'Institut dans un espace d'une surface d'environ 65m x 45m.
L'endroit offre un décor naturel idéal : pré, monticule, muret, bosquet, une magnifique allée bordée de tilleuls, ainsi que des grands acacias et quelques conifères.
Au niveau mise en scène, en plus de nuit, c'est parfait. Côté éclairage c'est une autre histoire…
Pour vous faire une idée voici un plan d'implantation incluant les éléments de décor.
Ici quelques photos, elles seront actualisées quand Monsieur Printemps aura accroché les feuilles aux arbres.

Histoire de blog

Bien que ce blog ait été créé à la mi-mars 2008, il n'a été publié qu'à la fin du mois.
Au bout d'une semaine, l'on peut constater qu'il y a eu plus d'une centaine de passages. Ce n'est pas si mal pour un début.
En fait, sa raison d'être consiste à promouvoir le projet dans notre environnement immédiat, publicité oblige, et d'offrir une information plus dynamique, plus vivante à tous ceux qui gravitent autour de l'Institut : parents, amis, bénévoles…
Mais l'idée est aussi de partager ce même projet avec un cercle plus grand, pour le plaisir de l'échange et de la valorisation de l'engagement de tous ceux qui ont voulu se donner la peine d'y participer.
Il s'agit également d'apporter des informations complémentaires aux personnes intéressées suite aux articles dans les journaux locaux, à la distribution d'affiches etc.
D'autre part, ce blog permettra, à tous ceux que nous avons sollicités pour un soutien financier, de pouvoir se sentir plus près du projet, d'avoir la possibilité d'en approcher l'esprit et de ne pas se retrouver reléguer platement à la place du simple bailleur de fond.
Aussi, nous allons essayer de rapporter dans ces pages, notre avancée au fil des semaines, notre cheminement au quotidien : nos difficultés, nos joies et nos doutes. Mais avant tout, nous allons tenter de vous faire partager notre enthousiasme !
Mais vous, à votre tour, ne soyez pas avare de vos commentaires…

Les premiers décors

Du 10 au 14 mars a eu lieu le premier chantier concernant la fabrication des décors.
En suivant les indications des plans levés par Johanna nous avons réalisé au cours de la semaine le château, les murs de fond du bureau de Grimm ainsi que les cadres des miroirs - un pour l'entrée (côté bureau de Grimm), l'autre pour la sortie (côté monde imaginaire) - .
Pascal, retraité du personnel de l'Institut, est venu nous prêter main forte.
Il s'agit maintenant de mettre ces décors en peinture et de les recouvrir d'une bonne couche de verni afin de les protéger des intempéries. En effet, nous pensons les mettre en place début juin afin que les acteurs puissent prendre leurs repères.
Le prochain chantier aura lieu du 14 au 18 avril avec au programme la réalisation d'une grotte (la mine), d'un mât de cocagne et d'une fontaine.

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Les répétitions

Nous avons réparti les acteurs dans cinq modules en fonction de la difficulté de leur rôle.
1) Les acteurs principaux : Grimm, Sigmund, le Gardien et le Voleur.
2) Les acteurs secondaires : Mathurine, Archimède et le Bouffon.
3) Les acteurs tertiaires : La Voyante, Blanche Neige, l'Instituteur, le Gendarme, la Sorcière et l'Homme Horloge.
4) Les acteurs niveau 4 dont les rôles se rapprochent de la figuration : Le Notaire, le Roi ainsi que l'ensemble des personnages du monde imaginaire.
5) Les clubs : Le club danse qui prendra en charge la scène de l'armée de Merlin et celle des lanternes ; La troupe Brighella (groupe de vie des Baladins) qui interprètera la scène des pompiers.
Ces modules ont chacun leur répétition propre et/ou se retrouvent avec l'un ou l'autre en fonction des nécessités et de l'évolution de leur jeu. À partir de la mi-mai, ils travailleront de plus en plus fréquemment de concert et à compter de mi-juin toutes les répétitions se feront systématiquement avec l'ensemble des cinq modules.
Le groupe d'acteurs principaux a démarré ses répétitions il y a environ un an à raison d'une séance par semaine, les jeudis de 20h à 22h. Depuis début mars, ils sont passés à la vitesse supérieure avec une séance supplémentaire, les lundis de 17h à 19h.
Les acteurs secondaires, qui ont commencés il y a quatre mois, se joignent régulièrement à l'une ou l'autre de ces séances, si ce n'est aux deux.
Les clubs ont démarré en janvier.
La semaine prochaine débuteront les répétitions des acteurs tertiaires. Ceux du niveau 4, commenceront vers la mi-avril, en extérieur, quand la météo sera plus clémente…
Le travail avance bien et nous sommes dans les délais que nous nous sommes impartis. Bravo, à chacun et à chacune, pour la qualité de son ouvrage, de son implication, de son assiduité et de sa patience.

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